Et si les bâtiments avaient un métabolisme ? Comme tout organisme vivant, ils consomment, transforment, perdent de l’énergie… et, avec le temps, ils apprennent à mieux se réguler. Depuis les années 70, la France a mis en place une série de réglementations thermiques pour guider cette évolution. Pas à pas, décennie après décennie, les bâtiments sont devenus plus économes, plus intelligents, plus respectueux de leur environnement.

Et si l’histoire des bâtiments suivait une logique proche de celle des espèces vivantes ? Tout comme les organismes biologiques qui, au fil des générations, s’adaptent pour survivre et prospérer, les bâtiments ont évolué pour répondre aux besoins des sociétés et aux défis environnementaux.

Nous passons 90 % de notre temps à l’intérieur des bâtiments – soit plus de 21 heures par jour entre nos logements, bureaux, transports et espaces de loisirs. Ces espaces définissent notre confort, notre santé et notre manière de vivre, mais au-delà de leur rôle essentiel, ils représentent aussi un défi majeur.