Les coûts d’exploitation
Comme un être vivant, un bâtiment a ses organes vitaux, ses petites habitudes… et ses factures.
Chauffage, électricité, plomberie : chaque système joue un rôle essentiel au quotidien — mais aussi un rôle dans les dépenses qu’il faut surveiller de près.
Un peu comme notre propre corps, certains postes coûtent plus cher à faire fonctionner, entre soins courants et traitements de fond. Zoom sur les plus importants.
CVC : le système respiratoire énergivore
Le Chauffage, la Ventilation et la Climatisation (CVC) assurent la respiration et la température du bâtiment.
Mais comme tout organe vital, leur fonctionnement demande beaucoup d’énergie.
Consommation élevée : ils représentent souvent la plus grande part de la facture énergétique.
Maintenance obligatoire : sans entretien régulier, le système s’essouffle, perd en efficacité… et la note grimpe vite.
Électricité : le système nerveux toujours actif
L’électricité, c’est le système nerveux du bâtiment. Elle transmet les signaux aux “neurones” que sont les éclairages, les équipements électroniques et les automatismes.
Une consommation constante qui peut exploser sans contrôle.
Une infrastructure coûteuse, surtout lors des rénovations pour répondre aux nouveaux besoins.
Plomberie : la circulation sanguine du bâti
L’eau circule comme le sang : essentielle, mais parfois capricieuse.
L’eau chaude sanitaire est particulièrement énergivore si les équipements ne sont pas optimisés.
Fuites, usure, imprévus : comme une hémorragie invisible, les coûts peuvent s’accumuler sans prévenir.
Ascenseurs : les muscles en mouvement
Les ascenseurs et escaliers mécaniques sont les muscles du bâtiment : ils assurent le mouvement.
Maintenance régulière indispensable pour éviter les blocages et garantir la sécurité.
Consommation notable, surtout dans les grands ensembles verticaux.
Sécurité incendie : le système immunitaire
Détecteurs, extincteurs, sprinklers… ce sont les défenses immunitaires du bâtiment.
Vérifications régulières obligatoires, comme des rappels de vaccins.
Non-conformité = gros risques, tant réglementaires que financiers.
GTC et domotique : le cerveau numérique du bâtiment
La Gestion Technique Centralisée (GTC), c’est le cerveau numérique du bâtiment. Elle traite les données, coordonne les systèmes et prend des décisions en temps réel.
Installation complexe et coûteuse, mais essentielle pour piloter l’ensemble avec justesse.
Mises à jour régulières, comme des exercices d’autoconnaissance, pour mieux comprendre ses besoins et réagir plus intelligemment.
Façade et enveloppe : la peau protectrice
La peau du bâtiment, c’est son enveloppe thermique et esthétique.
Entretien régulier des matériaux, comme un soin de peau : ça peut coûter cher, mais c’est vital.
Isolation performante = confort et économies, mais l’investissement initial peut être conséquent.
Une visite de contrôle régulière fait toute la différence
Vous iriez chez le médecin uniquement en cas d’urgence ? Non.
Alors pourquoi attendre qu’un équipement tombe en panne pour agir ?
Chez Get, on croit à une approche préventive :
des données centralisées,
des alertes intelligentes,
une vision claire des coûts pour mieux les anticiper.
Et vous, connaissez-vous vraiment les dépenses vitales de vos immeubles ?